A l' occasion de la journée mondiale TCA, je viens
parler d'une jeune anorexique 15 ans qui démarre une thérapie avec moi.
Pourquoi donc les médecins généralistes n'alarment- ils pas la famille quand
aménorrhée et comportement pathogène il y a?
Pourquoi attendent- ils que l' état clinique soit alarmant pour faire quelque chose ?
Plus on tarde, plus la maladie s' installe, plus ils sera difficile d' en guérir !
En restriction alimentaire depuis 6 mois, avec activité sportive excessive et perfectionniste, le confinement l'a fait glisser insidieusement dans cette "mal a dit ".
Dans ma prise en charge, je reste aussi disponible pour ses parents
qui espéraient encore que leur fille ne souffre pas d' anorexie.
Quand je leur ai dit, hier :
Votre fille est anorexique et il faut vite agir:
les bras leur en sont tombés et cette jeune fille s'est effondrée en larmes.
L'été arrive et le danger d' une chute excessive de poids guette .
Les rdv sont bloqués, les contacts avec les autres thérapeutes sont donnés :
Il faut construire au plus vite un échafaudage pour la tenir debout et
une fois qu' elle sera assez consolidée , le retirer progressivement.